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Cancer : vers une généralisation des radiothérapies hypofractionnées ?
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Selon une étude américaine publiée dans le JAMA, les deux-tiers des femmes atteintes d'un cancer précoce du sein aux Etats-Unis font l'objet de radiothérapies trop longues (six à sept semaines de radiothérapie).
Cette étude montre en effet qu'une durée de trois semaines est suffisante avec la technique dite de radiothérapie hypofractionnée. Celle-ci consiste à administratrer des doses plus élevées de radiations par séance pendant une durée deux fois plus courte. "Cette approche est tout aussi efficace pour traiter un cancer du sein tout en étant plus pratique et moins coûteuse", expliquent ces chercheurs.
Une étude réalisée par Unicancer, un groupement de centres anticancer privés, prévoit qu'en 2020, 50 % des cancers du poumon passeront de 30 à 5 séances (de un quart d'heure à environ une heure) et 45 % des traitements des cancers du sein de 30 à 20 séances.
La radiothérapie hypofractionnée n'est pas sufisamment utilisée pour les femmes souffrant d'un cancer précoce du sein alors qu'elle est aussi efficace que le traitement classique et coûte moins cher", explique le Docteur Justin Bekelman, professeur adjoint de radiologie du cancer à la faculté de médecine de l'université de Pennsylvanie, principal auteur de cette étude.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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