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Cancer : toujours plus de guérisons
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L'Institut National du Cancer (INCa) publie un rapport sur la survie des patients atteints de cancers en France. Si environ 320 000 patients ont chaque année un diagnostic de cancer, plus de 50 % de ces patients seront vivants après 5 ans (plus de 165 000) et au moins 120 000 d'entre eux guériront de leur cancer. Ce rapport met en évidence le fait qu'il n'y a pas un, mais des cancers avec des évolutions différentes.
Certains cancers de plus en plus nombreux guérissent ; certains conservent un pronostic sombre ; d'autres enfin évoluent à long terme tels des maladies chroniques. L'estimation du nombre de personnes qui vivent après un cancer est une donnée importante pour mobiliser concrètement tous les acteurs de l'après cancer.
Cet état des lieux renseigne sur la survie des adultes atteints de cancer à partir de données publiées en France et au niveau international. Il propose, pour chaque type de cancer, d'estimer le nombre de patients guéris et ce, à partir du nombre de nouveaux cas et de leur probabilité de guérison. Ainsi, il ne s'agit pas de données nouvelles, mais d'une nouvelle façon de les analyser.
Ce rapport propose une typologie des cancers les plus fréquents en trois grandes classes :
-les cancers de bon pronostic (42 % des cas de cancer) dont la survie à 5 ans est supérieure ou égale à 80 % : prostate, sein, mélanome, thyroïde, leucémie lymphoïdechronique, testicule, maladie de Hodgkin et lèvres ;
-les cancers de pronostic intermédiaire (33 % des cas de cancer) dont la survie à 5 ans varie entre 20 et 80 % selon le type de maladie et surtout son stade d'extension : côlon et rectum, bouche et pharynx, lymphomes non hodgkiniens, vessie, rein, estomac, corps et col de l'utérus, myélome, ovaire, larynx et leucémies aiguës ;
-les cancers de mauvais pronostic (17 % des cas de cancer) dont la survie à 5 ans est inférieure ou égale à 20 % : poumon et plèvre, foie, pancréas, oesophage, système nerveux central.
Les données françaises utilisées portent sur des cohortes de patients traités avant l'année 2000 et sont cohérentes avec les données internationales. Ce sont des données qui offrent un recul de plus de dix ans et qui établissent des taux de survie estimée minimaux. Grâce à des diagnostics plus précoces et des traitements plus efficaces, la survie à 5 ans des patients diagnostiqués en 2005, voire en 2010, est et sera meilleure.
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- Publié dans : Médecine
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