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Cancer su sein: des chercheurs identifient un facteur aggravant
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Selon une étude publiée jeudi 8 novembre aux Etats-Unis, des médecins de l'Ecole de médecine de l'Université de New York ont découvert qu'un changement moléculaire à l'intérieur d'une protéine pouvait aggraver une tumeur dans une certaine forme de cancer du sein. La découverte de ces chercheurs américains pourrait permettre la mise au point de médicaments mieux ciblés pour lutter contre "le cancer du sein localement avancé", forme la plus répandue de cette maladie dans les pays en voie de développement. Cette forme de cancer avancé ou métastatique se définit par la présence d'une tumeur de la grosseur d'une prune pouvant atteindre 10 centimètres. Ce cancer est généralement découvert à un stade avancé. Même en utilisant des traitements appropriés, la cancer du sein métastatique est plus mortel que les autres formes de cancer généralement diagnostiquées plus tôt.
L'équipe du professeur Robert Schneider a ainsi découvert qu'un changement de moléculaire anormal dans une protéine permettait le développement d'une tumeur maligne. "Nous pensons que ce changement moléculaire pourrait être la cible de nouvelles thérapies", a indiqué Robert Schneider au journal Molecular Cell. Les chercheurs ont découvert que deux protéines (4E-BP1 et elF4G) étaient impliquées dans ce processus. Ils ont constaté que les deux protéines sont présentes à un niveau élevé chez les patientes atteintes d'un cancer du sein localement avancé. L'équipe du professeur Schneider préconise le dépistage précoce de la présence de ces protéines afin de diagnostiquer rapidement le développement de cette forme de cancer.
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- Publié dans : Médecine
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