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Cancer du sein : un traitement chimiothérapique adjuvant réduit les risques de mortalité à long terme

A l’occasion de la dernière conférence européenne contre le cancer du sein, l'analyse finale d'une étude lancée il y a près de 10 ans dite Neo ALTTO (NeoAdjuvant Lapatinib and/or Trastuzumab Treatment Optimisation) a été présentée.

Ces résultats démontrent le bénéfice pour les patientes atteintes de certains cancers, ceux dits HER2+ soit environ 20 % des cas et dont les cellules tumorales sont porteuses d'un récepteur transmembranaire appelé HER2+, de la prise conjointe avant la chirurgie de deux médicaments – le lapatinib (Tyverb, laboratoires Novartis Pharma) et le trastuzumab (Herceptine, laboratoire Roche). C’est tout l’intérêt d’une stratégie dite néoadjuvante, c’est-à-dire administrée avant une chirurgie ou une radiothérapie.

Dans cet essai, environ 450 femmes, toutes atteintes d'un cancer du sein HER2+, ont été réparties en trois groupes et ont reçu soit les deux molécules, soit uniquement l’une des deux. Les résultats indiquent qu’une réponse dite pathologique complète (en anglais pCR, pathological complete response) a été plus fréquemment obtenue dans le groupe de patientes ayant reçu les deux molécules plutôt que chez celles n’en ayant eu qu’une seule, soit chez 51% contre 27 %.

Les chercheurs ont aussi démontré que 88 % des patientes qui avaient atteint la pCR étaient encore en vie à neuf ans, comparé à 72 % pour celles qui n’avaient pas atteint ce stade. Ce long suivi, le plus important dans la durée d’un essai clinique sur les cancers HER2 +, montre comment il est important de suivre les patientes sur le long terme pour bien comprendre les combinaisons des traitements.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 

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