Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Cancer du sein : le tamoxifène efficace en prévention
- Tweeter
-
-
0 avis :
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Caroline du Nord (USA), le tamoxifène pourrait diminuer le fort risque de développer un cancer du sein chez certaines femmes.
Cet essai clinique IBIS-1 a été réalisé sur plus de 7 000 femmes âgées de 35 à 70 ans, et à haut risque de cancer, qui ont pris pendant cinq ans, soit le médicament, soit un placebo. Elles ont ensuite été suivies pendant 22 ans, afin d’évaluer l’impact à long terme du traitement.
À l'issue de cet essai, les chercheurs ont constaté 350 diagnostics de cancer du sein dans le groupe placebo, contre 251 dans le groupe tamoxifène. Il semble donc que ce médicament anticancéreux réduise de 29 % le risque de cancer du sein. Il est en outre particulièrement efficace en prévention des cancers invasifs à récepteurs aux oestrogènes positifs.
Cet effet préventif "est très significatif, avec une réduction d’environ un tiers du taux de cancer du sein", commente le principal auteur de l’essai, Jack Cuzick, qui ajoute "Cet impact reste fort et ne se relâche pas après 20 ans de traitement". L'étude précise néanmoins que la prise du tamoxifène n'entraîne pas une réduction de la mortalité par cancer du sein : 31 femmes sont décédées dans le groupe tamoxifène, contre 26 dans le groupe placebo.
"Pour les femmes non ménopausées à risque élevé, le tamoxifène est la seule option pour la prévention du cancer du sein et c’est une bonne option, comme le prouvent ces nouvelles données", estime le Docteur Jack Cuzick.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Greffes : un rein de porc transplanté pour la première fois sur un patient vivant
C’est une nouvelle avancée scientifique majeure. Pour la première fois, des chirurgiens américains ont transplanté un rein de porc génétiquement modifié sur un patient vivant, s’est félicité jeudi ...
Vers des vaccins sans rappels
Des biologistes de l'université de Californie Riverside travaillent à la mise au pont d'un nouveau type de vaccin sans rappel. Ce nouveau type de vaccin utilise une version vivante et atténuée des ...
Certains virus intégrés dans nos gènes augmentent les risques de troubles psychiatriques
Une étude du King's College de Londres a montré que la réactivation de certains virus intégrés dans notre génome au fil de l'évolution pourrait contribuer à l’apparition de certains troubles ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 382
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :