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Cancer du sein : rôle d'un apport calorique important
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L'incidence du cancer du sein est inégale en fonction des pays. De nombreux facteurs de risques sont identifiés en ce qui concerne cette pathologie : l'alimentation pourrait également être impliquée dans son apparition. Le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes dans les pays développés. Sa fréquence augmente avec l'âge. Des facteurs de risques ont été identifiés : ainsi, le risque pour une femme d'avoir un cancer du sein est multiplié par deux ou trois si elle a un parent du premier degré qui en a fait un. De plus, certaines particularités de sa vie génitales augmentent ce risque : une puberté précoce, la nulliparité (ne pas avoir d'enfant) ou une première grossesse tardive (après 35 ans), une faible fécondité (cycle anovulatoire) ou une ménopause tardive. D'importantes différences dans l'incidence de cette pathologie sont notées en fonction des pays : ainsi le cancer du sein est très fréquent en Amérique du Nord, l'est un peu moins en France et devient beaucoup plus rare en République démocratique du Congo : le rapport est de un cancer du sein dans ce pays africain contre huit aux Etats-Unis. L'alimentation a longtemps été suspectée de jouer un rôle dans l'apparition du cancer du sein et pourrait expliquer les différences de l'incidence en fonction des pays. Une étude publiée dans le "British Medical Journal" conforte cette suspicion. Les auteurs de l'étude ont montré qu'une alimentation richement calorique, comme celle des Etats-Unis est associée à une activité ovarienne beaucoup plus importante que celle d'une alimentation pauvre en calories, comme celle de la République démocratique du Congo. Ils ont également montré qu'une activité ovarienne importante avec une importante production de progestérone est associée à une incidence plus élevée du cancer du sein. Ainsi, la différence de fréquence du cancer du sein entre certains pays reposerait sur les différences d'apports énergétiques, qui influent sur les concentrations de progestérone et d'estrogènes. Ceci pourrait signifier qu'une diminution des apports énergétiques associée à la pratique d'une activité sportive peut entraîner une diminution de la concentration de ces hormones et donc une diminution du risque de cancer du sein.
Csanté : http://www.csante.com/comsante/gen/read.php3?
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- Publié dans : Médecine
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