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Cancer du sein réfractaire : une avancée majeure

Des chercheurs français de l'Inserm, dirigés par Patrick Legembre, ont montré la forte implication d’une molécule, le cl-CD95L, dans la formation de métastases des cancers du sein appelés "triples négatifs".

En 2012, 48 000 femmes ont été touchées par un cancer du sein. Parmi ces femmes, une sur six souffre d'un cancer du sein "Triple négatif" qui présente la particularité d'être agressif et réfractaire à la plupart des traitements conventionnels.

En montrant le rôle-clé de cette molécule dans ce type de cancer, les chercheurs ouvrent une nouvelle voie thérapeutique très intéressante. En effet, comme le souligne Patrick Legembre, "la présence chez certaines patientes atteintes d'un cancer du sein d'un haut niveau de cl-CD95L dans le sang pourrait devenir un indicateur permettant de proposer à ces patientes, en association à la chimiothérapie, un traitement spécifique inhibant l'action du récepteur CD95. Cette perspective est d'autant plus réaliste que nous disposons déjà d'une molécule capable de bloquer le CD95."

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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