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Cancer du sein : l'activité physique augmente la survie
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L'activité physique modérée ne sert pas seulement à se maintenir en bonne santé, elle permet aussi de la retrouver quand la maladie a frappé: selon une étude, une demi-heure de marche quotidienne suffit à prolonger la vie des femmes victimes d'un cancer du sein, comparé aux femmes inactives. A en croire les résultats présentés lundi par le Dr Michelle Holmes (Hôpital Brigham et des femmes de Boston), lors du congrès de l'Association américaine pour la recherche sur le cancer, les femmes qui ont une activité physique après leur maladie réduisent du quart, voire de moitié, selon leur degré d'activité, leurs risques d'en mourir. Les raisons de ce phénomène ne sont toutefois pas élucidées, bien que les scientifiques avancent quelques hypothèses. Mais quelle que soit l'explication biologique, tous s'accordent à dire que l'activité physique est un gage de survie chez les cancéreux. Les adeptes de la marche à pied et d'autres formes d'exercice vigoureux (au moins 45 minutes cinq fois par semaine, selon les recommandations des médecins), présentent moins de risques de souffrir de diverses pathologies, notamment de maladies cardio-vasculaires, d'hypertension artérielle, d'ostéoporose, et de diabète. Des études soulignent par ailleurs l'effet préventif de l'activité physique sur le cancer du sein et celui du côlon, et son action sur l'endométriose qu'elle stopperait tout comme sur les cancers de l'oesophage et du rein. Parmi les explications avancées pour expliquer la réduction de certains cancers, l'exercice favorise le transit intestinal, ce qui est bon pour le côlon, et brûle la graisse superflue elle-même productrice d'oestrogène, le carburant du cancer du sein. Les résultats de cette nouvelle étude présentés par le Dr Holmes proviennent de la fameuse étude sur la santé des infirmières qui concerne 122.000 infirmières suivies depuis 1976. Les chercheurs se sont penchés sur l'activité physique de 2.167 d'entre elles victimes d'un cancer du sein après le début de l'étude. La plupart d'entre elles pratiquaient la marche. Celles qui marchaient de une à trois heures par semaine à un classique de 5km/h, avaient un risque de mourir de leur cancer diminué du quart, comparé aux femmes les plus sédentaires. Chez celles qui marchaient de trois à huit heures, le risque était diminué de moitié.
AP : http://fr.news.yahoo.com/040331/5/3q501.html
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- Publié dans : Médecine
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