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Cancer : la répartition de la graisse corporelle peut prédire le risque
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Selon une étude publiée dans le British Journal of Cancer, la graisse abdominale, habituellement associée au risque de diabète de type 2 et aux maladies cardiovasculaires, serait également un bon marqueur pour prédire le risque de cancer.
Cette graisse, plus profonde que la graisse sous-cutanée, vient entourer les organes tels que le foie, le pancréas et les intestins. La graisse viscérale affecte le fonctionnement hormonal et la résistance du corps à l'insuline et conduire à l'inflammation. C'est pourquoi elle accroît le risque de diabète de type 2 et les maladies cardiaques.
Les travaux basés sur 7 études regroupent 43.000 participants âgés de de 54 à 67 ans qui ont été suivis sur 12 ans en moyenne. Parmi eux, 1.656 personnes ont été diagnostiquées avec un cancer lié à l'obésité.
Après le tabac, le surpoids et l'obésité sont les facteurs de risque les plus importants impliqués dans 13 types de cancers différents comme le cancer du sein, de l'estomac et du pancréas, soulignent les auteurs de l'étude. Après avoir relevé les mensurations de ces patients (tour de taille, de hanche et Rapport-taille-hanche), les résultats montrent que 11 centimètres de tour de taille supplémentaire augmente le risque de cancer de 13 %. Dans les cas du cancer de l'estomac, 8 centimètres de graisse en plus autour des hanches est associé à un risque augmenté de 15 %.
De précédentes études ont montré l'impact de certains aliments ou boissons sur la graisse abdominale. En janvier 2016, ce sont les sodas sucrés qui sont pointés du doigt par une étude de l'American Heart Association pour en augmenter le volume. A l'inverse, consommer des amandes (42 g par jour) au lieu d'un aliment riche en glucides, avec la même teneur en calories, permet de perdre de la graisse abdominale et du tour de taille, toujours selon l'American Heart Association.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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