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Cancer du rein avancé : la double immunothérapie plus efficace
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L'étude CheckMate-214, qui vient d'être présentée à Madrid, dans le cadre du congrès de la Société européenne d'oncologie médicale, constitue une avancée majeure pour une meilleure prise en charge thérapeutique du cancer du rein métastatique.
Dans cet essai, une combinaison d’immunothérapies comprenant du nivolumab et de l’ipilimumab a réduit de 37 % le risque de décès, comparé au sunitinib (anti-tyrosine kinase) chez les patients à risque à pronostic intermédiaire et défavorable. Cette augmentation très significative de la survie globale dans ce sous-groupe de patients a d’ailleurs conduit à l’arrêt de l’étude pour permettre aux patients de basculer dans l’autre groupe.
En revanche, chez les patients atteints d'un cancer du rein avancé ou métastatique de risque à pronostic favorable, le sunitinib fait mieux en termes de survie sans progression et de taux de réponse, a précisé le Professeur Bernard Escudier (Institut Gustave Roussy, Villejuif) lors de la présentation des résultats en session présidentielle.
"Nivolumab et ipilimumab ont induit un taux de réponse objective élevé, dont la qualité est soulignée par le taux de rémission complète, la durée de réponse et sa traduction en termes de survie globale", a considéré le Docteur Manuela Schmidinger.
A la lumière de cette étude, la combinaison des immunothérapies nivolumab et ipilimumab pourrait donc devenir le nouveau traitement standard pour les patients avec un cancer du rein métastatique à haut risque.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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