Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Cancer de la prostate et alimentation : le lien s’éclaire…
- Tweeter
-
-
2 avis :
Avec 50 430 nouveaux cas estimés en 2015 en France métropolitaine, le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes. Selon une étude réalisée au Canada par l’Institut national de la recherche scientifique, certaines habitudes alimentaires seraient bien liées à un risque plus important de souffrir d’un cancer de la prostate.
L’équipe de recherche, menée par la professeure Marie-Élise Parent, a épluché les données d’une enquête menée à Montréal entre 2005 et 2012 auprès de quelque 4 000 hommes. « On essaie d’accumuler les évidences scientifiques, on veut avoir le plus d’études possible, pour essayer de faire des recommandations de santé publique, donc ici il y a un certain poids intéressant », a rapporté la première auteure de l’étude, la doctorante Karine Trudeau.
Dans le cadre de cette étude, tous les participants ont donné des informations sur leurs habitudes alimentaires. En fonction des réponses, ils ont ensuite été classés en trois catégories : une alimentation riche en fruits, protéines végétales et légumes, un régime occidental avec du sel et de l’alcool comprenant davantage de viandes et de boissons alcoolisées, et, enfin, un modèle occidental qui se distingue par une forte consommation de pâtes, de pizzas, de desserts sucrés et de boissons gazeuses.
Résultat ? Le respect d’une alimentation saine a été associé à une diminution du risque de cancer de la prostate. À l’inverse, le modèle occidental avec des sucreries a été associé à un risque plus élevé de souffrir d’un cancer de la prostate. Ce régime alimentaire semblait également favoriser l’apparition d’une forme plus agressive de la maladie.
Pour diminuer le risque, il serait donc recommandé d’opter pour des fruits, des légumes, du tofu, des yaourts et des noix. « Je crois que (le risque plus élevé de cancer) peut être lié au niveau de la transformation des aliments. Des aliments plus transformés vont avoir plus de molécules qui peuvent être néfastes pour la santé », conclut Karine Trudeau.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
La greffe de selle : nouvel espoir thérapeutique contre la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson se manifeste par la destruction de certains neurones du cerveau et par l’accumulation d’amas protéiques toxiques pour les cellules nerveuses produisant la dopamine, ce qui ...
La restriction calorique intermittente entraînerait des changements positifs dans le cerveau
La restriction calorique intermittente (restriction énergétique intermittente, ou IER) émerge comme une solution alternative à la fois plus saine et plus efficace pour la perte de poids. L’IER ...
Des suppléments probiotiques pour améliorer la mémoire
Une étude australienne de l'université de Melbourne a examiné l'impact des suppléments de probiotiques, d'un régime riche en prébiotiques ou de leur combinaison, appelée traitement symbiotique, sur ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :