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Cancer de la prostate : des avancées sur tous les fronts

A l'occasion du Congrès européen annuel d'urologie qui a eu lieu à Stockholm, en Suède du 17 au 21 mars 2009, le laboratoire pharmaceutique suisse Ferring a annoncé le lancement européen de Firmagon (dégarélix), une nouvelle « option de traitement par hormonothérapie du cancer de la prostate avancé Ce nouveau traitement possède un mécanisme d'action novateur qui se distingue des hormonothérapies habituellement utilisées

Ce médicament réduit rapidement le taux d'antigènes spécifiques prostatique (PSA) en bloquant immédiatement les récepteurs de la GnRH au niveau de la glande pituitaire. Le blocage des récepteurs élimine l'hormone lutéinisante, ce qui réduit la production de testostérone par les testicules. La croissance du cancer de la prostate étant stimulée par la testostérone, le fait de réduire les taux de testostérone peut donc ralentir la croissance des cellules cancéreuses.

Les études cliniques réalisées sur ce traitement montrent une diminution plus rapide de la testostéronémie et du taux de PSA que la leuproréline, un des traitements actuels du cancer de la prostate avancé. Il s'agit d'une nouvelle étape importante dans le traitement du cancer de la prostate avancé hormono-dépendant, où Firmagon offre une nouvelle option et un nouvel espoir à de nombreux patients » a commenté à cette occasion John Anderson, chirurgien urologue consultant au Royal Hallamshire Hospital de Sheffield, au Royaume-Uni.

Une autre étude montre que c'est en France que le taux de guérison des cancers de la prostate est le plus élevé (57,9 %) en Europe. C'est ainsi que l'étude estime qu'en France, 58,6% des femmes atteintes des cancers sont guéries alors que ce pourcentage n'est que de 38% en Pologne. L'Islande obtient le meilleur taux pour les hommes (46,6%).

Quant à l'utilité du dépistage généralisé, l'étude publiée récemment dans le New England Journal of Medicine montrent de manière très clair qu'elle est avérée. Plus de 160 000 Européens de sept pays, âgés de 55 à 69 ans, ont participé à ce travail d'envergure lancé en 1990. Les participants ont été séparés en deux groupes. Le premier a bénéficié tous les 4 ans d'un test de dépistage basé sur le PSA. Le second n'a fait l'objet d'aucun dépistage. Cette étude montre qu'il existe une différence de mortalité spécifique de 20% entre le bras systématiquement dépisté et l'autre.

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