Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Cancer du pancréas : mieux le connaître pour mieux le combattre
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une équipe de recherche internationale composée de chercheurs américains, australiens, écossais, allemands et italiens a réussi à identifier 4 sous-types très distincts du cancer du pancréas, ce qui ouvre donc un immense espoir de pouvoir mieux traiter ce cancer à mauvais pronostic, de manière bien plus personnalisée.
Les chercheurs ont effectué une analyse de l'ensemble complet de l'ADN de 456 tumeurs du pancréas prélevées chirurgicalement chez 382 patients atteints. Puis ils ont également pris en compte des données provenant de 74 autres biopsies de cancer du pancréas déjà séquencées. Ils ont ensuite cherché les mutations dans différents gènes liées aux différentes voies de développement de la tumeur.
Ils ont pu identifier ainsi 32 gènes mutés de façon significative et liés à 10 voies moléculaires connues pour « provoquer » ce cancer. L’identification de ces mutations et de ces voies de développement cellulaire permet de diviser les tumeurs analysées en 4 formes : épidermoïde, immunogène, progénitrice ou « ADEX » (aberrantly differentiated endocrine exocrine), un sous-type de tumeur progénitrice, avec surexpression de certains gènes spécifiques.
Pourvoir identifier des différences d'évolution moléculaire de ces sous-types de cancer du pancréas va permettre aux médecins de cibler ces causes de manière plus efficace avec un traitement mieux personnalisé. En particulier, les tumeurs immunogènes pourraient être mieux prises en charge par de nouvelles molécules qui vont cibler spécifiquement les mécanismes par lesquels la tumeur se soustrait à la défense immunitaire. Et certains de ces médicaments sont déjà en cours d’essais cliniques pour d'autres cancers…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les vaccins anti-COVID-19, également efficaces contre d’autres pathogènes ?
Les vaccins dirigés contre le SARS-CoV-2 pourraient aussi avoir des effets non spécifiques contre d’autres pathogènes, suggère une étude australienne. Au-delà de leurs effets sur le pathogène ciblé, ...
SLA : l'exercice pourrait réduire les risques chez les hommes
Selon une étude dirigée par le Docteur Anders Myhre Vaage de l'hôpital universitaire d'Akershus (Norvège), des niveaux modérés d'activité seraient liés à une réduction des risques de développer ...
La grippe est associée à un nombre plus élevé d’infarctus du myocarde
Plusieurs études ont déjà montré que la grippe était associée à une augmentation des infarctus du myocarde (IDM). Une équipe néerlandaise a voulu préciser ces données à l'aide d'une étude ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 131
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :