Vivant
Cancer : une nouvelle molécule
- Tweeter
-
-
0 avis :
Un facteur de croissance, dénommé « Egfr », et impliqué dans la prolifération cellulaire tumorale, a été identifié. Sachant qu'il se manifeste dans une très grande variété de cancers, à des degrés différents selon la localisation (ORL, colorectal, voies aérodigestives supérieures, sein, poumon, rein, ovaire, col de l'utérus...), il représente une nouvelle cible thérapeutique de choix. C'est ainsi que des chercheurs ont réussi à mettre au point une molécule capable d'inhiber l'action de ce facteur : l'Erbitux (cétuximab). Elle répond au besoin constant de nouveaux traitements toujours plus efficaces et mieux tolérés. Il vient récemment d'être approuvé dans le cancer colorectal. En effet, une étude démontre chez des patients atteints de ce type de cancer et qui ne répondent plus à la chimiothérapie, que cette molécule est capable de freiner l'évolution des tumeurs. De plus, les auteurs notent que si elle est efficace seule, en monothérapie, les résultats sont encore meilleurs en association avec d'autres médicaments anti-cancers. En outre, l'Erbitux possède un bon profil de tolérance, avec peu d'effets indésirables. Cette molécule ouvre donc la voie à de nouveaux traitements du cancer (désignés anticorps monoclonaux), toujours plus ciblés, efficaces et mieux tolérés.
E Santé http://www.e-sante.fr/
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une technique pour aider les chirurgiens à éradiquer le cancer de la prostate
Le cancer de la prostate reste le plus fréquent chez l’homme avec 59 800 nouveaux cas pour l’année 2018. Le choix et l’ordre des traitements dépendent notamment de l’étendue du cancer au moment du ...
Le café et le thé pourraient réduire le risque de cancer de la tête et du cou
Une vaste étude réalisée conjointement par Gustave Roussy, l'UCLA de Los Angeles et l'université d'Utah, montre que la consommation régulière de café et de thé réduit sensiblement les risques de ...
Maladie de Parkinson et MICI : un lien génétique entre ces maladies chroniques
Des chercheurs américains de l'Icahn School of Medicine at Mount Sinai (New York) ont confirmé un lien génétique entre les maladies inflammatoires de l’intestin et la maladie de Parkinson. Cette ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 67
- Publié dans : Médecine
- Partager :