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Cancer avancé de la prostate : vers un traitement par patch ?

Les formes avancées de cancer de la prostate nécessitent un traitement hormonal, qui bloque la production de testostérone, grâce aux analogues de l'hormone de libération de la lutéinostimuline (LHRH) mais ce traitement entraîne de nombreux effets secondaires (faiblesse musculaire, ostéoporose, bouffées de chaleur).

Selon une étude britannique, les œstrogènes sous forme de patchs cutanés pourraient être une alternative intéressante aux analogues de LHRH dans les cancers métastatiques de la prostate.

Bien que les œstrogènes soient très efficaces contre le cancer de la prostate, pour diminuer les effets de la testostérone, leur emploi thérapeutique se heurte à un obstacle important : le risque d'accidents thrombo-emboliques chez les patients.

Pour contourner ce problème, les chercheurs anglais ont comparé durant plusieurs mois deux groupes de malades : l'un traité par analogues de LHRH et l'autre avec des patchs oestrogéniques. Les résultats de cet essai clinique ont montré que le risque cardio-vasculaire est équivalent dans les deux groupes. En outre, chez les patients du groupe avec patchs, les taux de glucose et de cholestérol sanguins ont diminué, ce qui montre un effet positif des œstrogènes.

Sous réserve que ces résultats soient confirmés par d'autres études et persistent sur une longue durée, les patchs oestrogéniques pourraient apporter un réel bénéfice aux patients en améliorant leur confort de vie, notamment pour le traitement des cancers avancés.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The Lancet

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