Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Brûler des graisses serait bénéfique pour notre cerveau...
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une étude de l’Université de Pittsburgh, conduite par le Docteurr James T. Becker, professeur de psychiatrie, à la Pitt School of Medicine, montre que quel que soit le sport, l’exercice ou l’activité, les personnes âgées, physiquement actives, ont plus grand volume de matière grise dans les zones du cerveau responsables de la mémoire et de la cognition.
Avec le vieillissement, les gens deviennent plus sédentaires, ce qui accroît leur risque de développer la maladie d’Alzheimer et/ou d’autres démences. Pourtant, cette pratique de l’activité physique qui inclut le bricolage, le ménage et le jardinage, bénéficie aussi aux personnes déjà atteintes de la maladie ou de troubles cognitifs légers en favorisant une moindre réduction du volume de la matière grise au fil du temps.
L’étude a examiné la relation entre l’activité physique et le déclin cognitif à partir des données de 876 participants, âgés de 65 ans ou plus, participant à une étude multicentrique, la multicenter Cardiovascular Health Study. Ces participants suivis durant 5 ans, ont passé des scans du cerveau et des tests cognitifs. Ils ont également été interrogés sur la fréquence de leurs activités physiques, et leur dépense calorique a été évaluée.
L’analyse montre que les participants ayant brûlé le plus de calories sont ceux qui ont les plus grands volumes de matière grise dans les lobes frontal, pariétal et temporal du cerveau, des zones associées à la mémoire, l’apprentissage et à l’exécution des tâches cognitives complexes. Cette étude montre également que ceux ayant la dépense énergétique la plus élevée présentent également des volumes de matière grise plus élevés que lors des scans initiaux, et sont 2 fois moins susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer à 5 ans.
Au final, ces recherches confirment que la pratique d'une activité physique peut contribuer à augmenter la matière grise chez des patients âgés et à prévenir la détérioration de la mémoire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Journal of Alzheimer's disease
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une molécule intestinale naturelle qui peut prévenir et traiter la grippe
Des chercheurs de l'Université d'État de Campinas (UNICAMP) à São Paulo, au Brésil, et de l'Institut Pasteur de Lille, en France, ont découvert qu'une molécule intestinale naturelle peut prévenir et ...
Cancer : l'épigénétique pourrait déterminer les risques de dissémination
Des chercheurs allemands du German Cancer Research Center (Deutsches Krebsforschungszentrum, DKFZ) ont identifié certains modèles de méthylation comme biomarqueurs de la charge de cellules ...
L'accumulation de micro-ARN toxiques serait impliquée dans la maladie d’Alzheimer
Des chercheurs de l'université Northwestern de Chicago ont mis en lumière le rôle joué par les acides ribonucléiques (ARN) dans le développement de la maladie d’Alzheimer. Essentiels à la plupart ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 156
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :