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Boire du thé pourrait modifier les gènes des femmes
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On savait déjà que le thé pouvait avoir de nombreux effets bénéfiques pour la santé, dont la réduction des risques de maladies cardiaques et d’hypertension, et la protection de certains cancers. Mais d’après les travaux des chercheurs de l’Université Uppsala, en Suède, et de différentes institutions européennes, ces effets pourraient aller jusqu’à modifier la façon dont l’ADN s’exprime chez les femmes.
Cette découverte expliquerait comment les composés du thé protègent l’organisme, grâce aux modifications chimiques qui activent ou désactivent les gènes, appelés épigénétiques. Pour l’étude, publiée par la revue Human Molecular Genetics, la chercheuse Weronica Ek et ses collègues ont analysé les données de quatre cohortes européennes incluant près de 3.100 personnes vivant en Europe.
Leur consommation de café et de thé a été comparée à leur génome. C’est ainsi que les scientifiques ont observé des changements épigénétiques chez la femme habituée à consommer du thé, mais pas chez l’homme, ni chez les consommateurs de café. Les 28 zones génétiques en question seraient impliquées dans le cancer et dans le métabolisme de l’œstrogène, l’hormone sexuelle féminine. Le type de thé ni la quantité n’ont été précisés, mais les chercheurs estiment que le thé noir serait le plus répandu parmi les participants à l’étude.
Cette étude vient donc confirmer d’autres études qui avaient déjà associé la consommation de thé à une diminution de la progression des tumeurs, à une baisse de l’inflammation, ainsi qu’à un taux d’œstrogène plus bas chez les femmes.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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