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La biométrie s'impose en matière de sécurité
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Il y a quelques mois encore, la biométrie était perçue comme un joli gadget mais depuis le 11 septembre, elle est prise très au sérieux. La biométrie s'intéresse à toutes les caractéristiques physiologiques propres à une personne: voix, iris de l'oeil, empreintes digitales, paume de la main ou traits du visage, afin de l'identifier avec la plus extrême précision. "On peut me voler ma carte d'identité, mon mot de passe mais pas mes empreintes digitales", souligne un responsable commercial de la société canadienne SecuGen. Dans un aéroport, les passagers pourraient ainsi poser un doigt sur un lecteur d'empreintes à chaque fois qu'ils se présentent à une porte d'embarquement. Idem pour des employés qui veulent accéder à leur bureau ou leur ordinateur. Ils entrent parallèlement une carte contenant leur nom et une copie de leurs empreintes digitales dans un appareil électronique - le clavier dans le cas d'un ordinateur - afin de prouver qui ils sont. L'aéroport international O'Hare de Chicago va commencer à tester un tel système pour contrôler l'accès de ses employés à des zones sensibles comme la logistique autour des avions et les tapis à bagages. La biométrie suscite toutefois encore un certain nombre de réserves quant au respect de la vie privée. Même si depuis le 11 septembre, 86 % des Américains y sont favorables selon l'hebdomadaire Bussiness Week. Avec de tels moyens, "vous pourrez être sûr que vos voisins dans l'avion sont bien ceux qu'ils prétendent être", relève le Pdg du groupe de services informatiques EDS, qui a présenté au Comdex une technologie de reconnaissance pour les aéroports à partir de la paume de la main. Le problème se corse toutefois quand les terroristes embarquent sous leur propre identité, comme ce fut le cas pour certains des pirates dans les attentats du 11 septembre. L'aéroport Schiphol d'Amsterdam vient se doter d'un dispositif d'identification à partir de l'iris. Les ressortissants de l'Union européenne qui partent souvent de Schiphol peuvent ainsi recevoir une carte contenant le "code" de leur iris. Aux contrôles d'immigration, ils se présentent devant une caméra qui compare l'iris aux données de la carte, ce qui leur permet de passer plus vite. "Ce système est peut-être moins intimidant que les empreintes digitales parce qu'il n'y a pas de contact, pas d'appareil à toucher", estime un consultant de la compagnie américaine Iridian Technologies qui a installé le dispositif de Schiphol.
JDN : http://solutions.journaldunet.com/afp/011115_biometrie.shtml
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