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Biométrie: accord de principe au G8 mais choix des techniques urgent
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La biométrie, méthode de reconnaissance basée sur les caractéristiques biologiques propres à chaque individu, qui permettrait de lutter plus efficacement contre le terrorisme, a été l'un des principaux sujets abordés lundi par le G8 à Paris, mais ses pays membres doivent trancher entre plusieurs techniques. Une décision sur ce point est urgente, car les Etats-Unis ont fixé à octobre 2004 le délai qu'ils imposeraient pour les contrôles par recours à la biométrie des titres d'identité et de transport nécessaires à l'entrée sur leur territoire. Lundi, les ministres de l'Intérieur et de la Justice des pays les plus industrialisés ont décidé la création d'un "groupe de travail d'experts de haut niveau, co-présidé par la France, qui préside le G8, et les Etats-Unis", qui lui succèderont en janvier, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy. Ce groupe rendra ses conclusions "avant la fin de l'année", a-t-il ajouté. La biométrie permet d'inclure dans le passeport d'une personne, "sous forme de puce ou de code-barre une caractéristique biologique qui lui est unique", comme l'empreinte digitale, l'iris de l'oeil ou la reconnaissance faciale. Lors d'un contrôle, il suffit alors de comparer la personne et le passeport qu'elle présente pour s'assurer qu'elle en est bien le titulaire. Par rapport aux contrôles actuels, la biométrie ferait "passer de l'âge de pierre à des méthodes bien supérieures", a estimé Nicolas Sarkozy. "Nous sommes tous décidés à faire appel à la biométrie et tous convaincus qu'il y a urgence à le faire", a-t-il ajouté, et c'est en particulier pour faire un choix entre les trois techniques possibles qu'a été créé le groupe de travail. "La France propose qu'on (en) retienne deux", a indiqué M. Sarkozy, en rappelant que "la tradition française, c'est l'empreinte digitale", tandis que l'Allemagne, elle, préfère utiliser l'iris de l'oeil. L'urgence d'un accord, du fait du délai américain, a été soulignée lundi, lors de la conférence de presse finale, par le ministre britannique de l'Intérieur, David Blunkett et le commissaire européen aux questions de sécurité, Antonio Vitorino. Cela "pourrait avoir des conséquences délétères sur la libre circulation, nous devrons faire oeuvre de précurseurs", a relevé David Blunkett. Le projet américain "aura des implications dans la délivrance des visas", a pour sa part reconnu Antonio Vitorino, qui a indiqué que la Commission "est en train de préparer des propositions de passeports et de visas émis par l'Union européenne" avec des éléments biométriques.
AFP : http://fr.news.yahoo.com/030505/202/36jm4.html
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