Vivant
Les biobanques se multiplient
- Tweeter
-
-
0 avis :
Chaque jour, au Centre hospitalo-universitaire de Strasbourg, de 3 000 à 4 000 échantillons de sang sont analysés. Ils finissent à la poubelle, alors qu'une dizaine de paramètres y ont été mesurés, et qu'ils sont à chaque fois reliés à de précieuses informations cliniques portées par les médecins sur le dossier du patient. 'Notre idée est d'intercepter ce flux de tubes et d'en archiver une partie, pour constituer une biobanque', explique l'immunogénéticien Siamak Bahram, initiateur du projet Biomax, en cours de montage à Strasbourg.
De nombreuses bibliothèques de tissus humains existent déjà. Certaines sont spécialisées selon les organes (cerveau, muscles) ou en fonction de pathologies particulières (tumeurothèques, maladies rares). L'ambition de Biomax est d'étudier à plus grande échelle des maladies communes, dites complexes, car elles ne relèvent pas d'un seul gène et que plusieurs facteurs peuvent y concourir : diabète, obésité, asthme, hypertension, etc.
La banque vise 100 000 échantillons au bout de cinq ans, dans laquelle il sera possible de rechercher divers marqueurs génétiques ou moléculaires. 'Avec les outils informatiques désormais disponibles, nous pourrons extraire de l'information sur plusieurs millions d'analyses biologiques', indique Siamak Bahram.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cancer du sein : une radiothérapie de trois semaines au lieu de cinq donne des résultats aussi efficaces
Une étude va changer la donne pour des dizaines de milliers de femmes atteintes d'un cancer du sein. Elle a été présentée au congrès de cancérologie de l'ESMO (Société européenne d'oncologie ...
Une étude confirme le rôle de la pollution dans le cancer du poumon
Une vaste étude française confirme le risque de développer un cancer broncho-pulmonaire imputé à la pollution atmosphérique, en l’occurrence les particules fines. Les patients résidant dans des ...
Edito : Vivre plus de 100 ans en bonne santé n'est plus une utopie...
Au milieu du XVIIIe siècle, en France, la moitié des enfants mouraient encore avant l’âge de 10 ans et l’espérance de vie n'avait guère progressé depuis l'Antiquité et ne dépassait pas 30 ans. Elle ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 93
- Publié dans : Médecine
- Partager :