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Bientôt un antiviral contre le rhume et la méningite ?

Guérir un rhume est en soi un exploit. Alors trouver un médicament capable d'agir aussi sur la méningite, la grippe, les infections du nouveau-né et même la polio, semble impensable. Et pourtant! Cette molécule miracle pourrait être disponible dans moins d'un an aux Etats-Unis. Le Pleconaril est un antiviral capable de s'attaquer à toute une famille de virus -169 au total- responsables chez l'homme de nombreuses maladies virales. La Food and Drug Administration (FDA) n'attend plus que les résultats au printemps prochain des deux vastes études que mène le laboratoire pharmaceutique ViroPharma pour donner son approbation. Pour combattre le rhume, cet antiviral agit sur le rhinovirus, le plus répandu des virus humains. Mais ce n'est pas tout. Cette molécule agit aussi sur les enterovirus, des virus très répandus responsables de méningites, de fièvres chez l'enfant, de maladies inflammatoires du coeur, de la polio... Tout aussi remarquable que son action antivirale est la façon dont ce produit a été mis au point par les chercheurs. Cette molécule est la dernière née d'une technique de fabrication des médicaments qui consiste à passer au crible la cible à attaquer, le virus dans le cas présent, avant de mettre au point le médicament. ''Le Pleconaril a été fabriqué grâce à la connaissance de la structure tridimensionnelle du virus'', explique le Dr Catherine Laughlin, directrice du département de virologie de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Géométriquement conforme à sa cible, le Pleconaril a été conçu comme une clé, capable de se glisser au bon endroit sur sa cible. Elle se fixe dans un sillon situé à la surface du virus, détruisant par là tout ce dont le virus a besoin pour infecter la cellule. Les chercheurs caressent l'espoir de mettre rapidement au point d'autres médicaments susceptibles de combattre les virus contre lesquelles la médecine ne peut rien faire à l'heure actuelle.

Associated Presse :

_ http://fr.news.yahoo.com/actualite/20000120/sante/948384120-0948384172-0000001017.html

Identification d'une protéine qui évite les fausses-couches chez la souris

Le foetus dispose de certaines substances lui permettant de se protéger contre la mère, qui autrement le rejette en faisant une fausse-couche, indique une étude sur la souris, publiée dans la revue Science du 21-01-2000.Les chercheurs de l'Université Washington à Saint Louis (Missouri, centre) ont découvert que les embryons ne produisant pas une certaine protéine, appelée Crry, ne pouvaient pas lutter contre le système immunitaire de la mère, qui a tendance à rejeter tout organisme contenant des gènes étrangers. Des expériences sur la souris réalisées par l'équipe du Pr. Hector Molina ont montré que des foetus, ne disposant pas du gène exprimant la protéine Crry et manquant d'un élément (C3) renforçant le système immunitaire, ne pouvaient pas survivre jusqu'à la naissance. Chez l'homme, soulignent les chercheurs, il semblerait que deux protéines, DAF et MCP, joueraient ce rôle protecteur vis-à-vis de la mère et seraient donc essentiels pour l'arrivée à terme de la grossesse. "En utilisant comme cadre les études sur la souris, nous pouvons passer à des recherches chez l'homme et vérifier si les fausses-couches de la femme impliquent également" un défaut du système immunitaire du foetus, souligne le Pr. Molina.

Progrès : http://www.leprogres.fr/

Vers de nouveaux traitements contre les bactéries résistantes

Les antiprotéases, utilisées actuellement contre les virus comme le VIH, pourraient aussi devenir des armes de poids contre les bactéries. Ronald Taylor, professeur de microbiologie à la Dartmouth Medical School, et son étudiant Christian La pointe ont découvert un inhibiteur de protéase capable d'empêcher l'invasion de l'hôte par les bactéries ainsi que la libération de leurs toxines. Publiés dans le dernier numéro du Journal of Biological Chemistry, ces travaux offrent l'espoir de trouver des solutions efficaces contre les micro-organismes résistant aux antibiotiques courants. "Aujourd'hui, les gens s'attendent à ce que les antibiotiques guérissent tous leurs maux, de l'acné aux otites, indique Ronald Taylor. Mais les microbes contre-attaquent et un nombre croissant d'entre eux devient résistant à une vitesse alarmante. Les chercheurs ont en fait identifié le site actif et les processus biochimiques de la prépiline peptidase de type 4 (TFPP), une protéase dont la fonction est de cliver les précurseurs du pilus et certaines protéines avant leur sécrétion. Le pilus est une excroissance qui se développe à la surface de la bactérie et qui lui permet de coloniser son hôte. Sans la TFPP, ni lui ni le dispositif de sécrétion des toxines ne peuvent se former, rendant ainsi les bactéries pathogènes incapables de se multiplier. Et après plusieurs mois de recherche, les scientifiques ont enfin réussi à synthétiser un inhibiteur de la TFPP. Les tests effectués ont alors rapidement montré qu'une telle substance pouvait arrêter une invasion bactérienne. Et Ronald Taylor de conclure : "cette découverte récente va servir de point de départ aux recherches d'autres composés susceptibles de devenir des agents thérapeutiques ou prophylactiques d'un nouveau genre".

Info Science : http://www.infoscience.fr/

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