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Bee-Plane : l'avion modulable du futur !
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3 avis :
"Nous voulons appliquer le principe du cargo à l'avion de ligne" souligne Xavier Dutertre, directeur de l'ambitieux projet Bee-Plane, présenté à l'occasion de l'édition 2015 du Salon du Bourget. Ce projet consiste à imaginer, puis à concevoir brique par brique un avion de ligne, de type moyen-courrier, capable de répondre efficacement aux nouvelles exigences de l'aéronautique : construire des avions moins coûteux, plus sobres et plus sûrs.
Bee-Plane se compose d' une structure porteuse appelée "bee", pourvue d'ailes, de deux moteurs de type Europrop TP400 à huit pales, ainsi que d'un train d'atterrissage fixé sous les ailes. Cette structure porteuse doit son nom au fait que sa forme évoque celle d'un abeille transportant un grain de pollen.
L'autre composant de Bee-plane est un container (appelé "basket" dans le cadre du projet) modulable, pouvant contenir soit des passagers (200 à 220 d'après les concepteurs du projet), soit du fret, voire même de l'eau dans la configuration "canadair" de l'appareil.
Le projet tel que l'imaginent ses concepteurs consiste donc à charger les passagers dans ces containers au sol indépendamment de la structure porteuse. Lorsque celle-ci est disponible (juste après avoir déposé sa précédente cargaison), elle vient alors se positionner au-dessus du container, s'y fixe, puis redécolle aussitôt.
Le container et la structure porteuse disposent chacun de leur propre réserve de carburant. Avec une telle structure, l'équipe espère réduire de 30 % le coût d'achat des avions ainsi que celui de l'heure de vol, tout en divisant par deux la consommation de carburant, les émissions de carbone ainsi que le bruit.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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zelectron
2/08/2015C'est une idée et un projet majeur ! Airbus serait bien inspiré de chercher à obtenir une licence avant que Boeing ne mette la main dessus !
Jack Teste-Sert
23/06/2016Ne faudra-t-il pas remettre totalement en question la liberté de circuler, qui empoisonne "innocemment" la planète..., pour privilégier les communications à distance?
"Le Monde" (extrait)
Émissions carbone mondiales : « Pourquoi l’aérien bénéficierait-il d’un régime d’exception ? »
LE MONDE ECONOMIE | 11.05.2016 à 11h53 •
« Si le secteur aérien était un pays, il serait le 7e pays le plus pollueur en termes d’émissions »
Par Karima Delli, députée européenne (EELV)
Lors de la COP21, les dirigeants du monde entier ont scellé, le 12 décembre 2015, un accord historique pour sauver le climat. Ils se sont engagés « à contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels », selon la formule désormais célèbre.
Quatre mois plus tard, le 22 avril 2016, ils se sont donné rendez-vous au siège des Nations unies à New York pour signer l’accord de Paris, qui ouvre la voie à une ratification par les États membres… Chacun a pu penser, à ce moment-là, que les acquis de la COP21 étaient sur les rails.
3 % des émissions
Mais ce que l’histoire ne dit pas, c’est qu’à quelques centaines de kilomètres seulement..., au siège de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) à Montréal..., se jouent les 11 et 12 mai des négociations sur le transport aérien, qui ont la capacité de faire échouer à elles seules les objectifs de réductions carbone que le monde s’est donnés.
Pour des raisons historiques, le transport aérien, comme le maritime, est exclu des négociations de la COP. Pourtant, il pèse 3 % des émissions carbone mondiales...
Ce chiffre n’est pas à négliger : si le secteur aérien était un pays, il serait le 7e pays le plus pollueur en termes d’émissions.
Et, la dynamique impressionnante du secteur, qui croît de 5 % par an, fait craindre le pire.
Selon les projections, en 2050, ses émissions de CO2 pourraient être multipliées par sept par rapport à l’année...(...)"
mikerooney179@gmail.com
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