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Les bases génétiques de certains troubles psychiatriques se précisent

Un certain nombre de troubles psychiatriques sont classés dans les « synaptopathies », c’est-à-dire les pathologies caractérisées par des dysfonctionnements au niveau des connexions entre synapses. C’est notamment le cas de certains retards mentaux, des schizophrénies et des troubles obsessionnels compulsifs et bipolaires.

Des chercheurs américains du Baylor College of Medecine de Houston au Texas, ont montré que la surexpression d'un gène, le SHANK3, pourrait être à l'origine du déclenchement ou de l'aggravation de certains troubles du comportement.

Ces chercheurs ont notamment montré qu'il était possible de faire disparaitre les troubles maniaques chez la souris surexprimant la protéine Shank3 en utilisant le valproate, une substance connue pour agir sur la régulation des troubles de l’humeur. En revanche, le traitement au lithium ne s'est pas avéré efficace.

Or, il se trouve qu'en psychiatrie, un certain nombre de patients ne répondent pas à ce traitement au lithium et cette piste génétique pourrait peut-être permettre de mieux identifier les patients susceptibles d'être réceptifs à tel ou tel traitement et d'aller vers une prise en charge personnalisée des troubles psychiatriques, en fonction du profil génétique individuel des patients.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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