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Bactéries au service des raffineries
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Un scientifique de l'Université de l'Alberta, Murray Gray, souhaite se servir de micro-organismes pour accomplir des tâches de séparation et de conversion des molécules de pétrole que la chimie conventionnelle ne permet pas. L'ingénieur a identifié une douzaine de bactéries munies de pompes à pétrole. Ces micro-organismes possèdent des enzymes, protéines favorisant les réactions chimiques, qui dissocient les molécules de pétrole brut. Ces protéines agissent donc comme des raffineries de pétrole miniatures. Le chercheur tente maintenant de percer le secret de ces bactéries qui absorbent des molécules de pétrole et qui les rejettent. Ces micro-organismes savent différencier différents types de composés de pétrole brut. Elles en pompent certains et en laissent d'autres de côté. Les pompes de la bactérie Rhodococcus erythropolis sont si sélectives qu'elles peuvent faire la différence entre deux isomères, deux versions du même produit chimique dont la structure diffère. « Aucun processus chimique conventionnel de séparation ne permet un tel degré de sélectivité », a affirmé Murray Gray. Cependant il reste encore beaucoup de chemin à faire avant de mettre ces bactéries sur le terrain. Certaines d'entre elles, génétiquement modifiées pour leur permettre de pomper le pétrole mais sans l'absorber, ne seraient pas opérationnelles pour exploiter les sables bitumineux. Murray Gray étudie donc les micro-organismes qui peuvent éliminer l'azote des sables bitumineux. Le pétrole se trouve dans les roches sédimentaires de la croûte terrestre sous forme liquide. Il existe également sous forme solide ou gazeuse. C'est un mélange complexe d'hydrocarbures avec de petites quantités d'azote, d'oxygène et de soufre. Le pétrole résulte de la dégradation de la matière organique, issue de végétaux et d'organismes microscopiques, enfouis avec les sédiments au fond des océans.
Cybersciences : http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N2685.asp
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