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AVC du jeune adulte : une avancée sur le terrain génétique
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En octobre 2013, une étude internationale rassemblant les données de 119 pays avait montré que le nombre des AVC avait augmenté de 25 % en 20 ans chez les 20-64 ans, portant leur proportion dans le nombre total d'AVC à 31 % en 2010 contre 25 % en 1990.
Une des causes principales de survenue d'un AVC chez le jeune adulte est la dissection des artères cervicales. Un saignement mal compris qui survient dans la paroi des artères carotides ou vertébrales passant de part et d'autre du cou.
Ce saignement va fissurer peu à peu l'artère où il apparaît sans pour autant rompre le vaisseau sanguin. L'hématome qui en résulte va diminuer le diamètre de l'artère et peut finir par provoquer son obturation, ce qui favorise la formation d'un caillot et le déclenchement de l'AVC.
Il y a quelques jours, des chercheurs de l'Inserm et du CHRU de Lille, dirigés par le Docteur Jean Dallongeville, sont parvenus à mettre en évidence un gène de susceptibilité impliqué dans la survenue de ces dissections : le gène PHACTR1.
Cette découverte a été faite après analyse du génome de 19 116 personnes provenant de 12 pays différents. Les chercheurs ont comparé les génomes des 2 052 participants atteints de dissection à celui des 17.064 sains. Ils ont ainsi pu démontrer qu’une forme particulière du gène PHACTR1 était associée à une diminution du risque de développer une dissection des artères cervicales.
Cette mise en évidence d'une forme spécifique du gène PHACTR1 impliquée dans cette pathologie en augmentation offre de nouvelles perspectives pour identifier les personnes à risque et tenter de prévenir la survenue des attaques cérébrales chez le jeune adulte.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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