Vivant
Autisme : la piste virale se précise
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs du Massachusetts ont montré que l'activation chez des souris d'une réponse immunitaire spécifique, comparable à certaines infections virales pendant la grossesse, chez la femme, modifie la structure du cerveau de leur progéniture, ce qui entraîne des changements de comportement qui rappellent les symptômes humains d'autisme.
L’étude montre que la production accrue d'une cytokine, l’interleukine-17a par un sous-ensemble de cellules T, est le mécanisme clé par lequel la réponse inflammatoire de la mère-souris conduit à des symptômes de TSA chez sa progéniture. Il s'agit ici, chez l'animal, de déficits « d'approche sociale », de communication anormale et d'une augmentation des comportements répétitifs. Ainsi, dans ces expériences de comportement, les auteurs constatent qu’une exposition in utero élevée à l'IL-17A est liée à des symptômes plus marqués d’autisme. Par exemple, ces souris exposées ont plus de difficultés à faire la différence entre une autre souris vivante et un jouet.
Mais lorsque les scientifiques bloquent la fonction d’IL-17A chez la mère via des anticorps ou d'autres techniques génétiques, ils parviennent à restaurer complètement une structure cérébrale normale et un comportement normal chez la descendance.
Un traitement par anticorps bloquant IL-17A permet ainsi de corriger certaines anomalies du comportement, ce qui suggère que les cellules Th17, ainsi que les protéines spécifiques qu'elles produisent, peuvent être des cibles thérapeutiques prometteuses pour prévenir ou réduire les symptômes d'autisme chez les enfants de mères « sensibles ». Les auteurs précisent que les réactions immunitaires liées au risque d’autisme sont bien du type « infections virales chez la mère » et "n’ont rien à voir avec les vaccins".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un apport suffisant en calcium réduit les risques de cancer du côlon
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent, avec près de deux millions de nouveaux cas par an dans le monde. En France, ce cancer touche 47 000 personnes par an et en tue 17 000. ...
Baisse historique de la mortalité infantile dans le monde
Le nombre d’enfants morts avant l’âge de cinq ans a diminué de 51 % depuis 2000 et est passé pour la première fois sous la barre des 5 millions de décès. En 2022, 4,9 millions d’enfants de moins de ...
L’Institut National du Cancer choisit comme comme projet lauréat le programme pilote lyonnais de dépistage du cancer du poumon
À l’issue de l’appel à candidatures lancé en juillet 2024, l’Institut national du cancer annonce la mise en place du programme pilote de dépistage des cancers du poumon. Nommé IMPULSION, le projet ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 196
- Publié dans : Médecine
- Partager :