Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Autisme : un nouvel élément d'alerte découvert chez les bébés
- Tweeter
-
-
0 avis :
On cherche à diagnostiquer l'autisme de façon précoce. En effet, cette maladie qui rend inapte à la communication doit être prise en charge très tôt pour espérer voir le comportement du malade amélioré. Les scientifiques ont aujourd'hui tendance à rechercher les premiers signes de cette affection chez les bébés. Ils s'intéressent à ce qui capte l'attention des touts-petits. Si, une fois livrés à eux-mêmes, ils ne semblent s'intéresser qu'à leurs jouets, cela peut être un signe d'autisme.
Des chercheurs de l'Institut Kennedy Krieger et de l'université du Delaware ont mené une expérience sur vingt-cinq bébés d'un groupe à haut risque et vingt-cinq bébés témoins. Mis face à un jouet, les bébés du groupe à haut risque avaient tendance à beaucoup plus regarder le jouet que la personne qui s'occupait d'eux, contrairement à ceux de l'autre groupe qui cherchaient à capter son attention dans leur jeu.
Néanmoins, en étant stimulés par un adulte, les bébés à haut risque peuvent suivre leur développement. En effet, même si on recherche des signes de l'autisme chez des enfants très jeunes, il est aujourd'hui trop tôt pour établir un diagnostic certain à cet âge et les seuls regards et manques de communication ne sont souvent pas synonymes d'un trouble envahissant du développement (TED).
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Le jeu vidéo peut devenir un outil de repérage de la maladie d'Alzheimer
Et si un jeu vidéo pouvait contribuer au diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer ? C’est le pari d’Antoine Coutrot, chercheur CNRS, liant intelligence artificielle, neurosciences ...
La voie du calcium serait impliquée dans l'autisme
« Il va falloir réécrire les livres de biologie », explique Derek Bowie, de l’Université McGill, qui est l’auteur principal de l’étude publiée dans la revue Nature. « On pensait que le calcium ne ...
L’usage quotidien de l’ordinateur ou du smartphone serait bon pour le cerveau
Une vaste méta-analyse américaine dirigée par Jared F. Benge et Michael K. Scullin, deux chercheurs américains en neurosciences, a repris les résultats issus de plus de 130 études, portant sur 400 ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 98
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :