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Autisme : les migrations seraient un facteur important
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Des chercheurs suédois ont réussi à mieux préciser le lien entre migrations et autisme. Pour évaluer ce risque de la survenue de troubles autistiques chez l’enfant en fonction des antécédents de migration des parents, les chercheurs ont réalisé une étude de cas-témoins appariés sur 4 952 sujets autistes (dont 2 855 autistes de haut niveau et 2 097 autistes de bas niveau).
L'étude montre que les enfants de migrants ont bien un risque d’autisme de bas niveau augmenté. Ce risque est d'autant plus grand que les parents viennent d'une région pauvre et à faible indice de développement humain au sens de l'ONU. Enfin, le risque est maximum quand le déplacement migratoire des parents s’est effectué au moment de la période de grossesse de la mère.
En revanche, les chercheurs ont constaté une diminution du risque d’autisme de haut niveau chez les enfants de migrants, quel que soit le pays d’origine des parents et l’époque de la migration.
Cette étude souligne que des facteurs d’environnement associés au vécu migratoire peuvent vraisemblablement « contribuer au déclenchement de l’autisme associé à une déficience intellectuelle », notamment quand « les effets de ces facteurs environnementaux se font ressentir in utero. »
Enfin ces travaux confortent l'hypothèse selon laquelle l’autisme de haut niveau et celui de bas niveau ont des étiologies différentes, ce qui ouvre de nouvelles voies de recherche épidémiologiques.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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