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Autisme : la connectivité des aires cérébrales mise en cause ?
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Les troubles du spectre autistique (TSA) désignent un ensemble hétérogène de pathologies du cerveau qui affectent les relations sociales et la communication. Ils se manifestent aussi par des comportements inhabituels (répétitifs, notamment) et le traitement anormal de l'information sensorielle chez les personnes qui en sont atteintes.
Les TSA, qui englobent l'autisme, le syndrome d'Asperger ou le trouble envahissant du développement - non spécifié (TED‑ns), toucheraient plus de 3 millions de personnes dans l'Union européenne dont environ 650 000 en France. Un enfant sur 68 serait ainsi atteint de TSA, selon des estimations récentes du Centre pour le contrôle des maladies aux États-Unis.
À l'aide de l'Imagerie par résonance magnétique (IRM), une équipe de chercheurs, dirigée par Andréas Frick de l'Inserm, a observé, chez une souris affectée par le syndrome de l'X fragile (un trouble neurodéveloppemental étroitement lié à l'autisme), une altération des connexions et de la communication entre différentes zones du cerveau. Ces nouvelles données pourraient expliquer certains symptômes des troubles du spectre autistique comme l'hypersensibilité aux informations sensorielles ou les altérations de la perception visuelle.
Ces résultats vont dans le sens de l'hypothèse selon laquelle le cerveau des personnes atteintes de TSA serait "hyper-connecté" à un niveau local, mais qu'à une échelle globale, les différentes zones du cortex seraient au contraire "déconnectées" les unes des autres. Or, dans le cerveau, les connexions locales traitent une information spécifique (certains aspects de la vision, par exemple) alors que les connexions "longue distance" traitent des informations plus complexes (par exemple, la combinaison de différentes informations sensorielles). Ce dernier type de connexion est nécessaire pour une perception et une compréhension fine de l'environnement extérieur.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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Jack Teste-Sert
14/06/2016La connectivité insuffisante des parties du cerveau ne reflète-t-elle pas l'insuffisance de globalisation des modes de vie de toute une société de plus en plus séparée de la nature, du global ?
Une société trop nombriliste et focalisée sur du partiel, de l'artificiel n'est pas à factorisations équilibrées pour l'enfant !
J'ai fait une expérience à distance avec mon neveu autiste léger adulte, en le voyant complète lumière en son aura. Quelques temps après, il m'a appelé au téléphone me parlant enfin normalement !
Jusqu'à quel point ces enfants autistes ne jouent-ils pas le jeu de reflet de nos croyances en "quelque chose qui cloche ?
A moins que ce ne soit la vérité, que nos précipitations à faire du sectaire artificiel cloche, à l'inverse de débuter des vies en milieu naturel diversifié?
Pour le savoir, une seule solution valable consisterait à réintroduire en ferme de permaculture et agroforesterie des jeunes couples capables de faire des enfants non marqués par l'hérédité familiale citadine, et de voir le nombre d'autistes ainsi créés par rapport aux villes.
L'on saurait enfin si la surpopulation urbaine qu'on nous tend comme "inévitable" à terme repose sur des bons choix de société et de développements de populations ou non !
Le stress, le bruit, la pollution, le confinement, le surmenage, la suralimentation grasse et trop sucrée artificielle, le manque de sport et d'activité sereine démontre déjà ses graves lacunes aux abords des stades, avec la violence des avinés ne trouvant que ces lieux comme "seuls" exutoires possibles à des vies qui bouchonnent de partout...!§!