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Les astronomes surpris par l'absence d'eau sur deux exoplanètes
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Des astronomes américains étudiant deux lointaines planètes situées hors du système solaire ont été surpris de ne pas découvrir d'eau dans leur atmosphère, montre une nouvelle étude. Les recherches ont porté sur deux astres gazeux et chauds : l'exoplanète la plus proche découverte à ce jour, HD 189733b, située à 360.000 milliards de kilomètres de la Terre, et une autre baptisée HD209458b, distante de 900.000 milliards de kilomètres. Selon les astronomes, les deux corps célestes devraient théoriquement contenir de l'eau dans leur atmosphère. Mais deux équipes d'astronomes utilisant le télescope spatial Spitzer de la NASA pour les examiner n'en n'ont pas trouvé, selon l'étude publiée dans la revue "Nature" et l'édition en ligne de l'"Astrophysical Journal Letters".
Aucune trace chimique des molécules cherchées par les astronomes n'a été trouvée sur la première planète. L'étude de la seconde a mis en évidence des nuages de fines particules de silicate. "Nous nous attendions à trouver" les signes d'une présence d'eau, mais "ils n'étaient pas là", a souligné Carl Grillmair, de l'Institut de technologie de Californie et du Centre spatial Sptizer, qui a dirigé une des deux équipes. "Ce sont des astres très différents", note son collègue David Charbonneau, professeur d'astronomie à l'Université de Harvard. "Ils ne sont pas comme les autres planètes de notre système solaire."
Celui-ci possède deux planètes sans eau dans leur atmosphère : Mercure, qui n'a pas d'atmosphère, et Vénus, d'une nature différente de ses homologues gazeuses censées abriter les composants de l'eau dans leur air, note M. Grillmair. Jusqu'ici, les astronomes ont découvert 213 planètes en dehors du système solaire, mais seulement 14 possèdent une orbite rendant possible ce genre d'étude. Les astronomes avancent deux hypothèses pour expliquer la non découverte d'eau dans les deux cas : elle pourrait se cacher sous des nuages de poussières ou alors toutes les molécules d'eau ont la même température, ce qui rend impossible leur détection avec un spectrographe à infrarouge.
Une autre possibilité serait qu'il n'y a tout simplement pas d'eau, ce qui signifierait que les astronomes devront revoir leurs théories concernant les exoplanètes. Sur l'astre le plus lointain, les chercheurs ont découvert ce qui pourrait être des nuages de particules de silicate, qui ont peut-être empêché le télescope spatial de détecter de l'eau éventuellement présente en-dessous.
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- Publié dans : Espace Espace et Cosmologie
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