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Arythmie cardiaque soignée par thérapie génique chez le cochon
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Des chercheurs du Johns Hopkins ont réussi à réduire l'arythmie cardiaque chez le cochon par thérapie génique. Selon les auteurs, ce travail est la première étape d'une future approche clinique. Les résultats de cette étude sont parus dans Nature Medicine. Les maladies cardiaques sont la première cause de décès dans les pays développés. Celles-ci sont généralement déclenchées par un événement conduisant à l'arythmie. L'arythmie à deux origines : l'une est liée à une anomalie structurale au niveau du noeud sinusal cardiaque. L'autre se produit à la suite d'une crise cardiaque ou d'un autre problème conduisant à des changements cellulaires faisant que le tissu cardiaque est plus prédisposé à l'arythmie. Le Dr J. Donahue et ses collaborateurs ont utilisé un vecteur viral standard (adenovirus) pour introduire des copies du gène (sous-unité Gαi2) directement dans un noeud sinusal cardiaque, une petite région appelée noeud d'Aschoff-Tawara. Les auteurs ont procédé en enfilant un cathéter dans l'artère conduisant jusqu'au noeud d'Aschoff-Tawara, infusant ainsi la région avec l'adénovirus porteur du gène. Certains cochons ont reçu le virus vecteur mais pas le gène (groupe contrôle). L'étude des tissus une semaine plus tard montre que le gène était en place dans la moitié des cellules de la région ciblée. De plus, les impulsions cardiaques transmises par ce noeud étaient significativement plus lentes et la région était électriquement moins excitable que pour le groupe témoin. Enfin, le rythme cardiaque a été abaissé d'environ 20 % chez le groupe traité durant le test de fibrillation ventriculaire, comparé au groupe témoin. Selon les auteurs, les bêta-bloquants peuvent conduire à un résultat identique, « mais parce que la thérapie génique est localement ciblée, elle éviterait les effets secondaires liés à l'utilisation de ces médicaments», ajoute le Dr J. Donahue.
Caducée : http://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=1&idb=1667
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