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Arrêt cardiaque : l'efficacité d'un nouveau traitement hypothermique précoce

Dans certaines conditions, le refroidissement du cerveau permet d'éviter des complications neurologiques chez les patients qui ont subi un arrêt cardiaque et on sait que chez les animaux l’induction précoce d’une hypothermie centrale modérée permet de protéger le cerveau et diminue les lésions observées. Chez l'homme, en arrêt cardiaque, il a été prouvé une amélioration du pronostic neurologique à 6 mois lorsqu’une hypothermie induite est pratiquée le plus tôt possible.

Des recherches menées par une équipe japonaise de l'Université de Okayama, dirigée par Yoshimasa Takeda et portant sur 108 patients en arrêt cardiaque admis en soins intensifs, ont porté sur le refroidissement pharyngé initié dès l'entrée dans la salle des urgences, à l'aide d'une structure tubulaire de chlorure de vinyle insérée dans l'oesophage supérieur et dans laquelle une solution saline à une température de 5 °C a été perfusée.

Le personnel médical a ensuite mesuré les taux de réanimation et évalué les éventuels dégats sur le pharynx. Résultat : ce type de refroidissement est efficace et ne provoque pas d'effets secondaires indésirables. En outre, l'incidence de l'inflammation et des troubles de la coagulation sanguine a été réduite chez les patients recevant le refroidissement du pharynx.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Okayama

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