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Antipsychotiques : le choix du traitement influence le risque d’AVC
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Selon une étude argentine, les anomalies métaboliques comme la prise de poids et les anomalies lipidiques, induites par certains antipsychotiques, entraînent une augmentation sensible du risque cardio-vasculaire et du risque d'AVC.
La base de données était celle d’un hôpital universitaire de Buenos Aires. L’analyse a porté sur 1008 patients consécutifs, qui ont reçu une première ordonnance d’antipsychotique entre janvier 2002 et décembre 2007. Ces patients étaient âgés de 72 ans en moyenne. Ils ont été suivis durant 36 mois.
Les antipsychotiques ont été classés en trois catégories, selon leur retentissement sur le profil lipidique et le risque métabolique cardiovasculaire. Les résultats révèlent que, dans l'ensemble, 19,6 % des participants ont rencontré un problème cardiovasculaire. Le risque d’AVC est notamment multiplié par trois chez les sujets âgés. Les molécules considérées comme à moindre risque étaient l’halopéridol, l’aripiprazole, la ziprasidone, la trifluoperazine et la levomépromazine. La quetiapine et la risperidone étaient comptées comme des agents à risque intermédiaire. Enfin, la thioridazine, l’olanzapine et la clozapine étaient considérées comme à haut risque sur le plan CV.
L'étude souligne par ailleurs que 14,8 % des patients sous antipsychotique à haut risque ont pris du poids, contre 4,9 % et 2,4 % parmi les patients sous antipsychotique à risque intermédiaire et à bas risque.
Enfin, parmi les événements, ce sont les AVC qui ressortent les plus, avec des incidences brutes de 9 %, 10,5 % et 17,2 % dans les trois groupes. Les auteurs concluent que « Chez les patients âgés sous traitement antipsychotique présentant un risque intermédiaire ou élevé d’effets secondaires métaboliques, le risque d’évènement CV majeur est plus élevé à long terme que chez les patients sous traitement à faible risque ».
Compte tenu de ces résultats, l'étude recommande donc de toujours commencer le traitement par une classe à bas risque. Les auteurs recommandent également « des stratégies différenciées de suivi et d’évaluation, même en l’absence de prise de poids ou de syndrome métabolique chez les patients traités au long cours terme par un antipsychotique à risque intermédiaire ou élevé ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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