Vivant
Alzheimer, la chasse aux gènes n'est pas finie !
- Tweeter
-
-
0 avis :
Les facteurs de risque sont nombreux dans la maladie d'Alzheimer (MA). La composante génétique a été bien identifiée dans les MA à début précoce. Plusieurs gènes ont été identifiés il y a plus d'une décennie : préséniline 1 et 2, précurseurs de la protéine amyloïde. Par contre, dans la MA à début tardif, seul le gène de l'apolipoprotéine ? a été identifié comme facteur de risque. Pourtant, plusieurs études génétiques utilisant le criblage complet du génome (GWAS) ont tenté ces dernières années d'identifier des nouveaux gènes.
Ces échecs signifient-ils le glas de ce type d'approche ? En fait non car ces études manquaient simplement de puissance. Ainsi, récemment plusieurs groupes ont publié des résultats positifs grâce à des études collaboratives de grande ampleur. Harold et collaborateurs ont ainsi publié dans Nature Genetics les résultats d'une étude effectuée à partir d'échantillons de 10 000 sujets sains et de 5 900 patients MA.
Deux gènes codant pour des protéines ont ainsi été identifiés : CLU (clusterin ou apolipoprotéine J) et PICALM (phosphatidylinositol-binding clathrin assembly). Ces résultats ont été répliqués par les mêmes auteurs dans une autre population. Lambert et collaborateurs ont aussi retrouvé une relation avec CLU et un autre gène CR1 (complement component 3b/4b] receptor 1). CLU est un candidat sérieux car cette protéine est présente dans les plaques amyloïdes et exprimée dans le liquide céphalorachidien.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Maladie de Parkinson : la stimulation cérébrale profonde bénéfique à long terme
Une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Cologne a montré que la stimulation cérébrale profonde est bénéfique à long terme pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. ...
Une courte activité physique régulière suffirait à réduire les risques de certains cancers
La durée d'une activité physique et/ou sportive peut-elle avoir un impact sur les risques d'apparition d'un cancer ? Telle est la question que se sont posée des chercheurs australiens dans une étude ...
Une étude confirme le rôle de la pollution dans le cancer du poumon
Une vaste étude française confirme le risque de développer un cancer broncho-pulmonaire imputé à la pollution atmosphérique, en l’occurrence les particules fines. Les patients résidant dans des ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 48
- Publié dans : Médecine
- Partager :