Alliance industrielle au sommet pour le stockage du CO2
- Tweeter
-
-
0 avis :
Les géants pétroliers Total, Shell et Statoil ont annoncé le 2 octobre la conclusion d'un important accord de partenariat destiné à développer un premier projet commercial de stockage de dioxyde de carbone (CO2) en Norvège. Ce projet vise dans un premier temps à créer une capacité de stockage de 1,5 million de tonnes de CO2 par an, ont détaillé les trois groupes dans un communiqué commun. C'est le "premier projet commercial de stockage de CO2", selon Philippe Sauquet, directeur de la branche Gaz, énergies renouvelables et électricité du groupe français Total.
Il s'agit aussi d'une nouvelle étape pour le développement du captage et du stockage de CO2 en Norvège, après l'inauguration en 2012 d'un centre de technologies dédié, à Monstad dans l'ouest du pays. Le captage et le stockage du dioxyde de carbone (CO2) est une des pistes technologiques qui permettraient de réduire les rejets dans l'atmosphère de ce gaz à effet de serre, émis par exemple par des centrales électriques à charbon ou des cheminées industrielles (cimenteries, etc). "Sans capter et stocker le CO2, on ne peut espérer atteindre l'objectif pour le climat défini par l'Accord de Paris signé fin 2015", précise la responsable de Statoil en charge des nouvelles solutions énergétiques, Irène Rummelhoff.
Dans le cadre de ce projet, le dioxyde de carbone sera capté sur des sites industriels situés à l'Est de la Norvège, puis transporté par navire jusqu'à un terminal de réception sur la côte ouest du pays. Le choix de ce terminal de réception sera arrêté "avant la fin de l'année", précise le communiqué. Le CO2 sera ensuite transféré dans des stockages intermédiaires, et enfin acheminé par pipeline et injecté dans des puits sous-marins situés en Mer du nord norvégienne.
En juin dernier, le groupe public norvégien Gassnova, principal partenaire du centre de Monstad, avait attribué à Statoil le contrat portant sur la première phase de ce projet, auquel se joignent donc désormais Total et Shell.
Les émissions mondiales de CO2, liées pour l'essentiel à la combustion d'énergie fossile (pétrole, gaz, charbon) se sont stabilisées depuis trois ans à environ 41 milliards de tonnes par an, ce qui représente environ 70 % de l'ensemble des gaz à effet de serre émis par l'homme dans l'atmosphère chaque année.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Le dérèglement climatique coûtera bien plus que prévu
Selon une étude du prestigieux centre de recherche climatique de Potsdam, les conditions météorologiques extrêmes –résultat du dérèglement climatique d’origine anthropique –, qui ravagent les ...
Les activités humaines ont un impact direct sur les événements météorologiques
Selon une étude chinoise, il existe un lien réel et direct entre les activités humaines et l'évolution de la météo, et cela à court terme. Ces chercheurs ont comparé l'évolution des émissions de gaz ...
La fonte accélérée de la calotte glaciaire de l'Antarctique est inexorable
Une étude britannique réalisée par le centre de surveillance de l'Antarctique de Cambridge vient de montrer que l’Antarctique fond de manière irréversible. Même en limitant le réchauffement de la ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 268
- Publié dans : Climat
- Partager :
johnmic629@gmail.com
29/10/2024Thank you for sharing this amazing piece of content. You are doing a great job, thanks for it.John Luther Coat