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Une alimentation riche en vitamine K pour diminuer les risques de démence et d’Alzheimer
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Des chercheurs saoudiens de l’Université AlMaarefa ont montré qu’une forme de vitamine K pourrait contribuer à protéger contre la « détérioration cognitive ». La démence « est un terme général désignant la perte de la mémoire, du langage, de la capacité à résoudre des problèmes et d’autres capacités de réflexion, qui est suffisamment grave pour interférer avec la vie quotidienne. » On pense que la maladie d’Alzheimer est le résultat de l’accumulation de protéines anormales dans le cerveau, appelées plaques amyloïdes. Celles-ci peuvent empêcher les cellules du cerveau de se signaler aussi bien qu’avant et les endommager. Il existe d’autres types de démence, et on pense que la démence vasculaire est causée par une diminution du flux sanguin vers le cerveau, ce qui peut également endommager les cellules cérébrales.
Il est important d’absorber de nombreux types de vitamines et de minéraux pour rester en bonne santé. Une vitamine qui joue un rôle-clé dans la santé du cerveau et des os est la vitamine K, que l’on trouve souvent dans les légumes à feuilles vertes. Le processus de vieillissement est associé à la détérioration des fonctions cérébrales. La vitamine K est une vitamine naturelle liposoluble, elle protège le cerveau du développement de la maladie d’Alzheimer.
Il existe une quantité quotidienne recommandée pour la vitamine K qui varie selon l’âge. Consommer des quantités adéquates de légumes et de fruits est satisfaisant pour maintenir des niveaux normaux de vitamine K. Cependant, des compléments sont également disponibles pour remplacer les sources naturelles en cas d’incapacité à les consommer.
Comme la vitamine K peut affecter le fonctionnement du cerveau, les chercheurs de cette étude ont voulu voir comment elle affecte le fonctionnement cognitif chez les rats. Les chercheurs ont mené un essai de 17 mois sur des rats. Un groupe a reçu un supplément de vitamine K, et l’autre non. Les chercheurs ont administré de la ménaquinone-7 (MK-7), qui, selon les auteurs, « est une forme importante de vitamine K2 ». Les rats ont subi une série de tests de fonctionnement cognitif tout au long de l’étude. Selon les auteurs, ils ont été testés « pour évaluer le niveau cognitif, l’anxiété et le comportement de type dépressif ».
À la fin de l’étude, les rats ayant reçu les suppléments de vitamine K présentaient des niveaux réduits de déficience cognitive, de dépression et d’anxiété. De plus, les auteurs notent que ces rats ont connu « une amélioration de la mémoire spatiale et de la capacité d’apprentissage ».
La vitamine K2 a démontré un impact très prometteur en entravant les changements comportementaux, fonctionnels, biochimiques et histopathologiques liés au vieillissement dans le cerveau sénile vieillissant », déclare les auteurs de l’étude. Ils concluent également que « Les implications les plus importantes sont de prêter attention à la vitamine K dans la population âgée et à sa relation avec la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies neurodégénératives liées à l’âge ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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