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Alcool : une dépendance plus forte pour les consommateurs précoces
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L’alcoolisme reste un défi de santé publique en France et l'on estime qu'au moins cinq millions de Français seraient dépendants, à des degrés divers, de boissons alcoolisées.
Mais depuis quelques années, un phénomène nouveau a fait son apparition et inquiète les médecins. Il s'agit de la pratique de plus en plus répandue chez les jeunes, du "binge drinking" qui consiste à consommer ponctuellement (à l'occasion de la sortie du samedi soir par exemple) de grandes quantités de boissons alcoolisées dans le but d'éprouver très vite une sensation d'ivresse.
Dans le cadre du projet européen AlcoBinge, des chercheurs de l'Inserm ont essayé d'évaluer sur de jeunes rats les effets de cette pratique sur la santé. Ces travaux montrent qu'une consommation excessive et fréquente d’alcool chez ces rats entraîne des altérations de la structure du cerveau qui augmentent à la fois les risques d'addiction à l’âge adulte et les troubles neurologiques irréversibles provoqués par l’alcool.
Cette étude montre notamment que, plus les rats sont exposés jeunes à l’ivresse alcoolique, plus ils risquent d’être dépendants à l'alcool une fois devenus adultes.
Si l'on transpose les résultats de cette étude à l'homme, on constate que les jeunes ayant une consommation excessive d'alcool entre 13 et 16 ans, auront deux fois plus de risque de devenir dépendants à l'alcool par rapport à ceux qui commencent à boire entre 17 et 21 ans.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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