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Accidents vasculaires cérébraux : des billes remplies de médicaments jugées efficaces
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L'implantation de petites billes remplies de médicament dans le cerveau d'une personne victime d'une certaine forme d'accident vasculaire cérébral (AVC) pourrait prévenir l'apparition d'une grave complication, selon un étude japonaise publiée vendredi dans l'une des revues de l'Association américaine de cardiologie (AHA), "Stroke".Dans cette forme d'AVC, l'hémorragie sous-arachnoïdienne, les patients développent un spasme vasculaire au cours duquel les artères cérébrales se bouchent, privant le cerveau de l'arrivée de sang. Dans la plupart des cas, ce spasme provoque des dégâts dans le cerveau, mais il peut aussi entraîner la mort du patient. Pour cette étude qui a porté sur vingt patients ayant souffert d'une hémorragie sous-arachnoïdienne, les chercheurs ont introduit deux à dix billes, chacune de la taille d'un grain de riz, à proximité des artères susceptibles de faire un spasme. Ces billes étaient remplies de nicardipine, un médicament de la famille des béta-bloquants habituellement utilisé pour corriger une hypertension artérielle. Aucun de ces patients n'a été victime de spasme artériel sévère. Toutefois, six d'entre eux ont souffert d'une forme modérée, à distance de là où étaient placées les billes. Un des patients a présenté de petites contractions artérielles, tandis qu'un autre a présenté un spasme artériel suffisamment important pour provoquer une infirmité. Dans tous les cas, la fréquence et la sévérité de ces accidents étaient beaucoup moins importantes que chez les gens non traités, a souligné le Dr Hidetoshi Kasuya de l'Université médicale des femmes de Tokyo. Le Dr Gregory Del Zoppo, professeur associé à l'Institut de recherche Scripps à La Joya (Californie), a souligné que les béta-bloquants représentent le traitement habituel des spasmes artériels, mais qu'ils ne marchent pas dans tous les cas. Les médecins sont donc à la recherche d'alternatives, a-t-il ajouté. Le Dr Kasuya a déclaré que tant que les scientifiques ne sauront pas ce qui est à l'origine de ces spasmes, les traitements conventionnels ne seront pas particulièrement efficaces, mais compliqués et hasardeux. Commentant ces travaux, le Dr Mark Alberts, directeur du programme sur les AVC à l'hôpital Northwestern Memorial de Chicago, estime que le premier frein à la méthode japonaise est le fait que l'introduction des billes nécessite un geste chirurgical et que cette méthode ne semble efficace que sur les vaisseaux placés à proximité de ces implants. Selon lui, injecter le médicament directement en intraveineuse pourrait aussi prévenir le spasme vasculaire. "Cette recherche représente une grande avancée potentielle", a-t-il toutefois souligné.
Stoke : http://stroke.ahajournals.org/cgi/content/abstract/33/4/1011
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- Publié dans : Médecine
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