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90 minutes d'exercice par jour diminue le risque de cancer du sein
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Marcher, courir ou faire le ménage 1 h 30 par jour prévient le risque de cancer du sein, prône un scientifique de l'University of North Carolina. Peu importe l'exercice, un effort modéré d'1h30 soit 10 heures par semaine suffirait à réduire l'éventualité de développer ce cancer chez toutes les classes d'âge. Les chercheurs américains croient savoir que l’activité physique est utile pour empêcher la formation du tissu graisseux et des cellules adipeuses, connus pour être à l’origine des tumeurs cancéreuses. Selon les scientifiques, bouger contribuerait à inhiber la formation d’une tumeur en réduisant le nombre de cellules graisseuses. Celles-ci libèrent en effet des hormones, l’œstrogène et la testostérone, qui imprègnent la glande mammaire et encouragent la croissance tumorale.
Des précédentes études ont établi que les femmes présentant un taux élevé de ces hormones multipliaient par deux ou trois leur risque de cancer du sein. L’obésité est un des facteurs de risque fréquemment associés à des cancers du sein plus agressifs. L’activité physique, en luttant contre le surpoids et l’obésité, constituerait donc un bon réflexe anti-cancer du sein.
Pour l’expérience, les universitaires ont comparé les modes de vie de 3 059 femmes âgées de 20 à 98 ans. Parmi ces participantes on comptait 1 504 patientes chez qui avait été diagnostiqué un cancer du sein. Parmi les questions posées à ces volontaires : le rythme d’activité physique hebdomadaire, comprenant la marche, les tâches ménagères, le vélo et le jogging.
Résultat, les femmes qui avaient l’habitude de faire 10 à 19 heures d’exercice physique par semaine, équivalent à 1h30 à 3 heures d’activité quotidienne, abaissaient leur risque de 30 % de souffrir plus tard d’un cancer du sein. Pas besoin d’être une marathonienne ou de dépenser son énergie dans un cours de gym tous les jours pour prévenir le risque de cancer du sein, assure Lauren McCullough, principale auteure de l’étude. Une activité à effort modéré est tout aussi efficace, suggère l’étude.
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- Publié dans : Médecine
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